top of page

L’Amour Sacré

  • Photo du rédacteur: laissezvivresoname
    laissezvivresoname
  • il y a 5 jours
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 23 heures

L’Amour qui ne ment pas


Il existe, quelque part en nous, un amour que l’on ne cherche pas.

Un amour qui ne se provoque pas, qui ne se force pas, qui ne répond à aucune stratégie, aucune blessure, aucune faim affective.

Cet amour n’est pas un refuge pour combler un manque : il est un appel du cœur, un murmure primordial qui reconnaît ce qui est vrai avant même que les mots ne se forment.


On parle souvent d’amour romantique comme d’un chemin chaotique, d’une quête, d’une construction laborieuse.

Mais il existe un autre amour, plus rare, plus profond, presque sacré dans sa nature : l’amour qui ne ment pas.


C’est l’amour qui dit dans un regard :

« Je te vois. »

Pas ce que tu montres, pas ce que tu défends, pas la version façonnée par tes blessures ou tes habitudes.

Je te vois dans ton âme, dans ce lieu où rien n’est masqué, où l’être est nu, offert, intact.

C’est un regard qui n’effraie pas parce qu’il perce, mais parce qu’il reconnaît.


Cet amour surgit comme un souvenir ancien, comme si l’autre avait gardé en lui une parcelle de notre origine.

Comme si, en présence de cette personne, l’air changeait de texture, et que notre énergie se souvenait soudain de qui elle est.


Car quand deux structures énergétiques s’accordent véritablement,

il n’y a plus d’extérieur ni d’intérieur,

plus de masque ni de rôle :

il n’y a que la vérité mise à nu.


C’est un amour qui ne hurle pas : il s’impose.

Il n’implore pas : il reconnaît.

Il ne demande rien : il révèle.



Un amour qui vous dit : « Chez moi, tu es chez toi »


Ce genre de rencontre ne rassure pas seulement le cœur :

elle apaise quelque chose de beaucoup plus profond, de beaucoup plus ancien.

C’est une sensation de « retour à la maison »,

non pas à une maison physique,

mais à une maison vibratoire, à une maison de l’âme.


Devant cet être,

tu n’as plus besoin de performer,

de séduire,

de prouver.

Tu n’as pas besoin de te montrer plus fort, plus lumineux, plus sage.

Tu n’as même pas besoin de cacher tes failles.


Parce que dans la présence de cet amour,

être vrai est naturel.

Être vulnérable n’est plus une menace, mais une évidence.

Être toi devient presque un soulagement.

Comme si l’autre te murmurait silencieusement :

« Ici, tu peux déposer tes armes.

Avec moi, tu n’as rien à défendre.

Je te reconnais. »



L’amour sacré, celui qui foudroie


Cet amour-là ne caresse pas : il transperce.

Il ne flatte pas : il réveille.

Il ne demande pas : il appelle.


Il peut surgir sans prévenir, dans un moment simple, anodin.

Et pourtant, ce moment vous fend en deux,

vous ouvre,

vous nettoie,

vous bouleverse.


On croit souvent que la fulgurance est le signe d’une blessure ou d’un manque,

mais il existe une fulgurance qui naît de la reconnaissance énergétique.

Une fulgurance qui n’est pas une brûlure,

mais une révélation.


Elle dépouille, elle clarifie, elle éclaire.

Elle pulvérise toutes les croyances que vous aviez sur l’amour :

que l’amour fait souffrir,

qu’il exige,

qu’il prend plus qu’il ne donne.


Car cet amour ne fait pas mal.

Il élève.

Il sublime.

Il ne réduit pas l’être : il le déploie.



Un amour rare, car il est sacré


Ce type d’amour n’est pas commun.

Non parce qu’il est difficile à trouver,

mais parce qu’il demande une chose que peu acceptent intérieurement :

être vus tels qu’ils sont.

Sans fierté,

sans défense,

sans façade.


La rareté n’est pas dans l’autre.

La rareté est dans notre capacité à nous laisser regarder.


Ceux qui ont la chance de croiser un tel être savent qu’ils viennent d’approcher quelque chose de précieux.

Très peu de personnes, dans une vie, auront le pouvoir involontaire de créer en vous une telle vérité.

Et si cette rencontre se présente,

il ne faudra surtout pas la manquer.


Non parce que « c’est l’occasion de votre vie »,

mais parce qu’elle est, profondément,

une rencontre d’âme à âme,

et qu’une telle rencontre ne se répète pas deux fois de la même manière.



L’amour qui descend du cœur, et non de la blessure


La plupart des amours naissent d’un manque, d’un besoin, d’une réparation espérée.

Mais cet amour-là naît d’un trop-plein.

D’un cœur déjà ouvert,

d’une âme déjà prête,

d’une maturité intérieure qui permet enfin la rencontre véritable.


Quand l’amour vient de la blessure, on cherche un refuge.

Quand il vient du cœur, on devient un refuge.


C’est la différence fondamentale.


L’amour sacré ne dit pas :

« Sauve-moi. »

Il dit :

« Je te reconnais. »


L’amour blessé s’accroche.

L’amour véritable laisse respirer.

L’amour blessé exige.

L’amour véritable révèle.

L’amour blessé demande.

L’amour véritable offre.



La vérité nue de l’amour


Dans cet amour, vous pouvez être nu.

Non pas physiquement, mais existentiellement.


Vous pouvez être vrai.

Vous pouvez être imparfait.

Vous pouvez être vaste et fragile, lumineux et tremblant.

Vous pouvez être humain.


Et l’autre ne part pas.

Parce qu’il ne regarde pas la forme : il regarde l’être.

Parce qu’il ne voit pas vos contours : il voit l’essence.

Parce qu’il ne vous aime pas « malgré » ce que vous êtes,

mais à cause de ce que vous êtes.


Cet amour ne vous demande pas de devenir quelqu’un.

Il vous invite à redevenir vous mêmes



La bénédiction ultime : être vu, et voir en retour


L’amour sacré ne se cherche pas.

Il se rencontre.

Il apparaît quand deux âmes, sans s’y attendre,

atteignent le même degré de vérité.


Et ce jour-là, quand il arrive,

le monde s’efface un instant,

et quelque chose en vous sait :

« C’est ici. »


Cet amour n’est pas un vertige :

c’est un alignement.

Ce n’est pas une perte de contrôle :

c’est une reconnexion.

Ce n’est pas un feu qui brûle :

c’est un feu qui éclaire.


Il ne vous vole rien,

il vous rend tout.



Cet amour existe.


Il est rare.

Il est sacré.

Et lorsqu’il vous trouve,

vous ne redevenez plus jamais tout à fait le même.


Mais il ne faut pas croire que cet amour est réservé à quelques élus.

Il ne flotte pas hors d’atteinte dans un ciel spirituel inaccessible.

Cet amour demande seulement une chose :

que le cœur soit prêt.


Car cet amour n’entre pas dans un cœur encombré de blessures non reconnues.

Il ne peut pas vibrer dans un terrain où la peur parle plus fort que l’âme,

où la dépendance réclame,

où la mémoire exige,

où l’enfant intérieur court encore après ce qu’il n’a pas reçu.


Ce n’est pas un amour que l’on « mérite » ni un amour que l’on « gagne » :

c’est un amour qui se révèle au rythme de notre propre guérison.


Quand on purge ses blessures,

quand on traverse ses ombres,

quand on cesse de demander à l’autre ce que nous n’avons jamais osé nous offrir,

alors un espace s’ouvre.

Un espace vaste, silencieux, clair.

Un espace où l’on peut enfin aimer sans attachement,

sans exigence,

sans projection.


Cet amour n’est pas inaccessible :

il est un appel vibratoire.


Il répond lorsque nous émettons la fréquence juste,

celle qui n’est plus tissée de manque,

mais d’intégrité.

Celle qui n’est plus formée par nos illusions,

mais par notre être véritable.

Celle qui ne cherche rien à remplir,

mais tout à offrir.


Car l’amour sacré ne répond à aucune blessure.

Il ne vient pas pour réparer une fracture,

ni pour apaiser un vide,

ni pour combler un manque.

Il ne se laisse pas attirer par nos zones d’ombre.

Il ne se laisse pas séduire par nos peurs.

Il ne vient pas « malgré » elles :

il vient après elles.

Quand elles ont été vues, traversées, libérées.


Lorsque le cœur cesse d’appeler depuis la douleur

et commence à appeler depuis sa vérité,

l’amour qui ne ment pas peut enfin se présenter.


C’est alors seulement que la rencontre devient possible.

Une rencontre alignée.

Une rencontre d’âme à âme.

Une rencontre qui ne reproduit plus le passé,

mais ouvre un chemin nouveau.


Alors oui,

cet amour existe.

Il n’est pas un mythe,

ni un fantasme spirituel,

ni un rêve réservé aux poètes.


Il est simplement l’amour qui apparaît

quand l’être a cessé de trahir sa propre lumière.


Il est l’amour qui répond

à la vibration d’un cœur

qui s’est enfin souvenu

de sa vérité.



☀️ Grégory Wagner

Médium-Lumière · Activateur et Restaurateur du Divin

📍 En cabinet ou à distance



 
 
 

Commentaires


©2020 par Grégory Wagner.

bottom of page