top of page

Arrêtons de nous mentir sur l’Ecole

  • Photo du rédacteur: laissezvivresoname
    laissezvivresoname
  • il y a 5 jours
  • 6 min de lecture

Un regard spirituel sur ce que l’humanité transmet à ses enfants


Il existe, dans le cœur de chaque enfant, une lumière intacte : une manière unique de percevoir, de comprendre, de ressentir le monde. Avant même de parler, l’enfant porte déjà une mission silencieuse : être lui-même, dans l’expression la plus pure de sa singularité.

Mais lorsque l’enfant franchit les portes de l’école, quelque chose se passe – quelque chose que l’on ne remarque plus, tant cela est devenu habituel : cette lumière se met à vaciller, non par manque d’intelligence, mais parce qu’on lui demande soudain de cesser d’être pour commencer à devenir ce que le système a prévu pour lui.


C’est là que commence l’un des plus grands contresens de notre civilisation.



L’école n’a jamais enseigné l’Être – elle enseigne l’appartenance


Depuis des siècles, l’école moderne n’est pas un sanctuaire de découverte intérieure mais un mécanisme social, façonné pour produire de l’ordre, de la conformité, de la prévisibilité.

Elle n’a jamais été conçue pour révéler les talents sacrés des enfants, mais pour leur apprendre à fonctionner dans un système qui existait avant eux et qui continuera après eux.


On présente cela comme une nécessité.

On l’habille du mot éducation.

On l’entoure de bonnes intentions.


Pourtant, il suffit d’observer un enfant qui sort d’une journée de classe :

son corps tendu, son esprit saturé, son cœur cherchant encore une place qu’on ne lui a jamais réellement donnée.


Ce que l’école transmet avant tout, ce n’est pas la connaissance :

c’est la place que l’on doit occuper dans la hiérarchie invisible du monde.


On dit aux enfants :


  • « Tu dois réussir. »

  • « Tu dois faire mieux que les autres. »

  • « Tu dois entrer dans les cases. »

  • « Tu dois être normal. »

  • « Tu dois apprendre ce que l’on t’impose. »



Et dans cet espace, l’Être n’a plus de place.

Il n’y a de la place que pour le Devenir :

devenir performant, devenir docile, devenir compétitif, devenir utile, devenir conforme.



La compétition : la première blessure du cœur


Quand on met un enfant en compétition, on lui apprend la première grande illusion de ce monde :

que sa valeur dépend du regard des autres.


Chaque note, chaque classement, chaque comparaison grave cette croyance dans son cœur.

Ce qui devrait nourrir l’âme – la curiosité, l’émerveillement, la créativité – est remplacé par l’angoisse de ne pas être « assez ».


À l’école, l’enfant apprend très tôt que son existence doit être justifiée :

par des résultats, par des performances, par des comportements attendus.


On ne lui dit pas :

« Sois toi-même, cela suffit. »

On lui dit :

« Prouve que tu mérites ta place. »


Et ainsi, au lieu de devenir un être libre, il devient un être inquiet.

Au lieu de devenir un être créateur, il devient un être qui compense.

Au lieu d’explorer sa nature, il explore les attentes des autres.



La normalisation : la mort silencieuse de l’individualité


Les systèmes scolaires parlent souvent « d’égalité ».

Mais en vérité, l’égalité qu’ils proposent n’est pas une célébration de la diversité :

c’est une exigence d’uniformité.


On demande à des enfants aux rythmes différents, aux intelligences différentes, aux sensibilités différentes de progresser ensemble selon la même cadence, les mêmes méthodes, les mêmes matières, la même manière d’apprendre.


C’est comme si l’on disait à un chêne, un roseau, un tournesol et un lys :

« Vous devez grandir à la même vitesse, atteindre la même hauteur et produire les mêmes feuilles. »


C’est absurde.

Et pourtant, c’est ce que nous faisons.


L’école normalise parce que la normalisation rassure :

elle permet de gérer les foules, de prédire les comportements, d’anticiper les résultats.


Mais la normalisation a un prix colossal :

la disparition progressive de l’âme propre de chaque enfant.



« Deviens quelqu’un » : la plus grande illusion de l’humanité


On répète aux enfants :

« Tu dois devenir quelqu’un. »


Mais ils sont déjà quelqu’un.

Ils sont même quelqu’un que personne d’autre n’a jamais été et ne sera jamais.


« Devenir quelqu’un » est une injonction basée sur la peur :

la peur de ne pas exister, la peur de ne pas être aimé, la peur de ne pas être reconnu.


Et l’école, loin de guérir cette peur, la structure, la valide, l’exacerbe.


Elle enseigne que l’existence commence lorsque l’on a accompli quelque chose.

Elle encourage l’enfant à se projeter dans un futur où il sera « digne »,

plutôt que de lui apprendre à habiter pleinement le présent où il est déjà complet.


L’école ne connaît pas le langage de l’être ;

elle ne connaît que le langage de la performance.



Les talents sacrés étouffés avant même de naître


Dans chaque enfant sommeille une constellation :

des dons, des intuitions, des aptitudes naturelles, des émerveillements spontanés.


Mais l’école ne s’intéresse qu’à une poignée d’entre eux :

savoir lire, écrire, compter, mémoriser.


Elle ne voit pas la beauté de ceux qui sentent le monde au lieu de l’analyser,

de ceux qui imaginent au lieu de répéter,

de ceux qui s’épanouissent dans le mouvement, la nature, la musique, la relation.


Elle ignore les enfants visionnaires,

les enfants intuitifs,

les enfants créatifs,

les enfants sensibles,

les enfants qui ne rentrent dans aucune case.


Et lorsque l’on ignore un talent,

on l’assèche.

On l’étouffe.

On le renvoie au silence.


Beaucoup d’adultes, aujourd’hui, cherchent encore la partie d’eux-mêmes qu’ils ont dû laisser à la porte de l’école.



La vérité qu’il faut cesser de fuir : il faut arrêter de se mentir sur l’école


Nous avons longtemps maintenu une façade rassurante :

celle d’une institution neutre, bienveillante, indispensable.

Une institution qui aiderait chacun à s’élever.


Mais il faut arrêter de se mentir.


L’école d’aujourd’hui n’est pas un lieu d’éveil :

c’est un lieu de formatage.


Elle n’est pas un espace d’harmonisation :

c’est un espace de hiérarchisation.


Elle ne fait pas grandir l’être :

elle construit le citoyen qu’un système attend.


Elle ne libère pas les consciences :

elle les organise.


Elle n’ouvre pas les portes intérieures :

elle les remplace par des couloirs structurés.


Il ne s’agit pas de juger, ni de condamner – mais de voir enfin avec lucidité.


Tant que nous ne reconnaîtrons pas cela,

tant que nous continuerons à nous raconter que « l’école forme l’avenir »,

nous condamnerons encore des générations d’enfants à s’adapter à un monde auquel ils ne sont pas destinés :

un monde qui ne les voit pas dans leur essence.



Une nouvelle éducation : l’éducation de l’Être


Une éducation de l’être ne cherche pas à fabriquer des conformités ;

elle cherche à révéler des singularités.


Elle ne demande pas à l’enfant de suivre un chemin déjà tracé ;

elle l’aide à découvrir le sien.


Elle ne le compare pas aux autres ;

elle le ramène à lui-même.


Elle ne le presse pas de devenir ;

elle lui apprend à être.


Elle ne lui impose pas :

elle écoute.

Elle accompagne.

Elle accueille.


Une véritable éducation devrait d’abord dire à l’enfant :

« Ta lumière est unique. À toi de me montrer comment elle brille. »


Car un enfant qui a le droit d’être lui-même

devient un adulte qui n’a plus besoin de se battre pour exister.



La révolution intérieure commence lorsque l’on ouvre les yeux


Aujourd’hui, le monde change.

Les consciences s’éveillent.

Les anciennes structures se fissurent.


Et l’une des premières institutions qui doit être regardée sans voile,

c’est l’école.


Non pas pour la détruire –

mais pour la transformer en un sanctuaire de liberté intérieure.


Une école où l’on apprendrait :

à penser,

à ressentir,

à créer,

à méditer,

à s’écouter,

à s’aimer,

à être.


Une école où l’on enseignerait aux enfants le langage du cœur,

le respect du vivant,

la sagesse intérieure,

la connexion à leur propre source.


Car l’éducation véritable n’est pas un dressage de l’esprit :

c’est un éveil de l’âme.



Il est temps de dire la vérité


Oui, il faut arrêter de se mentir sur l’école d’aujourd’hui.

Arrêter de croire qu’elle prépare les enfants à vivre.

Elle les prépare seulement à fonctionner.


Et l’humanité ne peut plus se contenter de fonctionner.

Elle doit s’élever, s’ouvrir, s’incarner pleinement.


Le changement commence par un regard honnête.

Un regard qui ne détourne plus les yeux.

Un regard qui dit :


« Nous pouvons faire mieux.

Nous devons faire mieux.

Pour nos enfants.

Pour nous-mêmes.

Pour la vie qui vient. »



☀️ Grégory Wagner

Médium-Lumière · Activateur et Restaurateur du Divin

📍 En cabinet ou à distance




 
 
 

Posts récents

Voir tout

Commentaires


©2020 par Grégory Wagner.

bottom of page