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Lorsque vous n’appartenez plus à aucune matrice

  • Photo du rédacteur: laissezvivresoname
    laissezvivresoname
  • il y a 6 heures
  • 5 min de lecture

Le Passage sacré des êtres dont la conscience s’ouvre avant le monde


Il existe un moment sur le chemin intérieur où tout devient trop étroit :

les croyances, les habitudes, les identités, les rôles, les illusions.

Comme si l’être avait grandi de l’intérieur, sans que le mental ait reçu l’information.

Un jour, sans prévenir, les murs craquent.


Ce moment n’est ni une crise, ni une rupture, ni une défaillance.

C’est une mutation.


Une mue invisible.

Une transition vibratoire.

Un seuil mystique où l’on ne peut plus revenir en arrière.


C’est le moment où vous n’appartenez plus à aucune matrice.

Ni celle du monde.

Ni celle de votre passé.

Ni celle de vos peurs.

Ni celle de votre ancien “moi”.


Vous êtes entre une vie qui se termine

et une autre qui n’a pas encore pris forme.



Pourquoi sort-on de la matrice ?


On ne sort pas de la matrice par volonté, par posture ou par philosophie.

On en sort parce qu’un processus intérieur, profond, organique, arrive à maturité.


Ce processus repose sur plusieurs dynamiques :



1. L’usure des illusions


Lorsque vos mécanismes de défense cessent de fonctionner,

lorsque les mensonges intérieurs ne vous protègent plus,

lorsque votre propre rôle vous devient insupportable,

quelque chose se fissure.



2. L’éveil d’une lucidité nouvelle


Un regard inédit se pose.

Vous voyez ce que vous ne voyiez pas.

Vous percevez ce qui était caché.

Vous reconnaissez ce qui était évité.



3. La montée d’une vibration intérieure


Un mouvement silencieux vous pousse vers plus de vérité,

plus de cohérence,

plus d’alignement.


Ce n’est pas une quête :

c’est une force intérieure, subtile mais irrésistible,

qui élargit votre conscience jusqu’à ce que l’ancien cadre ne puisse plus vous contenir.



4. La saturation du faux


Lorsque vous ne pouvez plus faire semblant,

l’ancienne identité se dissout.



5. L’appel de l’authenticité


Votre être profond exige soudain d’être vécu.

Pas en paroles.

En vérité.


C’est cela, sortir de la matrice :

ce n’est pas quitter quelque chose, c’est devenir trop vaste pour rester dedans.



Le monde se révèle comme un théâtre d’ombres


Quand on sort de la matrice, la vision change.


Ce qui auparavant semblait “normal” apparaît soudain comme une immense pièce de théâtre.

Les comportements deviennent transparents.

Les stratégies sociales se révèlent.

Les peurs cachées deviennent évidentes.

Les interactions prennent une teinte mécanique.


Vous voyez les lacunes derrière les postures.

Vous percevez les blessures sous les masques.

Vous ressentez les non-dits dans les relations.

Vous devinez les fuites dans les choix de chacun.


Ce n’est pas un jugement.

C’est une perception nue.


Le monde n’est pas plus faux qu’avant.

C’est vous qui êtes plus vrai.


Cette lucidité peut être belle.

Mais elle est souvent déchirante.



La tristesse sacrée : voir les êtres jouer à survivre


À ce stade, une tristesse nouvelle se dépose.


Elle n’est pas sentimentale.

Elle n’est pas mélancolique.

Elle est existentielle.


Vous voyez les êtres se débattre dans des structures internes qui les étouffent.

Vous voyez qu’ils ne jouent pas par mauvaise foi,

mais parce qu’ils ne connaissent pas d’autre manière de vivre.


Vous voyez les illusions comme des pansements.

Les rôles comme des refuges.

Les fuites comme des stratégies de survie.


Et quelque chose en vous se brise.

Pas contre les autres.

Pour les autres.


Mais cette empathie profonde vous sépare paradoxalement :

vous ne pouvez plus jouer le même jeu.



L’impossibilité de faire semblant : la naissance de la solitude intérieure


La solitude qui naît ici n’est pas sociale.

Vous pourriez être entouré et vous sentir coupé du monde.


Cette solitude vient de ceci :


Vous ne pouvez plus participer à la mascarade.



  • Vous ne pouvez plus rire quand c’est faux.

  • Vous ne pouvez plus vous enthousiasmer pour ce qui sonne creux.

  • Vous ne pouvez plus défendre ce qui n’a pas d’âme.

  • Vous ne pouvez plus entrer dans les rôles que vous portiez autrefois.

  • Vous ne pouvez plus vous trahir pour être accepté.


Votre être refuse désormais l’inauthenticité

comme le corps refuse un poison.


Et parce que vous ne jouez plus,

vous devenez étrange.

Différent.

“Anormal”.


Les autres ressentent votre transparence et ne savent pas quoi en faire.

Votre lucidité dérange.

Votre présence confronte.


C’est normal.

Vous êtes en train de vous décaler de la zone où la majorité vit.



Le désert : le no man’s land entre l’ancien et le nouveau


Quand vous quittez la matrice, vous perdez vos repères.

Et avant de gagner de nouveaux repères, vous traversez un espace nu.


Un espace sans forme.

Sans direction.

Sans sécurité.

Sans identité stable.


C’est le désert intérieur.


Ce désert n’est pas un échec.

C’est une étape.


C’est l’écart entre la personne que vous étiez

et l’être que vous êtes en train de devenir.


Les traditions en parlent comme de :


  • la Nuit intérieure

  • le Passage du seuil

  • l’Échappée de l’ancien moi

  • la Dissolution de l’identité

  • la Matrice du renouveau


C’est l’espace où le vieux monde se retire

et où le nouveau n’est pas encore là.



Le vide sacré : l’espace où votre nouvelle version se construit


Le vide que vous ressentez n’est pas la fin de quelque chose.

C’est l’espace laissé libre pour que quelque chose puisse naître.


Le vide est une matrice.

Une chambre d’incubation.

Un espace intérieur nécessaire pour accueillir un soi plus vaste.


Ce vide n’est pas hostile :

il est préparatoire.


Vous n’êtes pas en train de disparaître.

Vous êtes en train de vous dégager.


Dans ce vide :


  • vos défenses tombent,

  • vos croyances s’effacent,

  • vos attachements se desserrent,

  • et vous commencez à respirer avec une autre amplitude.


Ce vide n’est pas une absence.

C’est une gestation.



Quand votre nouvelle vie existe déjà… mais pas encore


Vous sentez un souffle nouveau.

Vous percevez un appel.

Vous sentez un futur intérieur qui pousse de l’intérieur.


Mais rien dans votre vie extérieure ne correspond encore à cette nouvelle vibration.


C’est normal.


Dans le monde intérieur,

la conscience change avant la vie.


Dans le monde extérieur,

la vie change après la conscience.


Vous êtes dans cet intervalle.

Entre l’énergie et la matière.

Entre la vision et la manifestation.

Entre le soi ancien et le soi à venir.


C’est un passage.

Pas un échec.



Ce qui naît lorsqu’on sort de toutes les matrices


Un jour, la transition se stabilise.


Vous ne redevenez pas l’ancien vous.

Vous ne devenez pas un “nouveau personnage”.


Vous devenez réel.


Votre regard devient clair.

Votre présence devient stable.

Votre être devient cohérent.

Votre vérité devient naturelle.

Votre sensibilité devient force.

Votre lucidité devient paix.


Vous n’êtes plus façonné par la peur.

Vous n’êtes plus contrôlé par les attentes.

Vous n’êtes plus absorbé par les jeux.

Vous n’êtes plus déterminé par les matrices.


Vous habitez votre axe.

Votre centre.

Votre profondeur.


Vous marchez dans le monde

sans vous perdre dans le monde.



Quand vous quittez toutes les matrices,

vous devenez votre propre origine


Quitter la matrice n’est pas une destruction.

C’est une naissance.


Ce n’est pas une perte.

C’est une libération.


Ce n’est pas une chute.

C’est une expansion.


Vous n’êtes pas en train de vous effondrer.

Vous êtes en train de vous dévoiler.


Et un jour, vous comprenez ceci :


On ne quitte pas la matrice :

c’est la matrice qui se fissure quand l’âme devient trop vaste pour elle.


Vous n’êtes pas en train de vous perdre.

Vous êtes en train de vous rencontrer.


Enfin.



☀️ Grégory Wagner

Médium-Lumière · Activateur et Restaurateur du Divin

📍 En cabinet ou à distance

 
 
 

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©2020 par Grégory Wagner.

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