Ce n’est pas du sang qui coule dans nos veines
- laissezvivresoname
- 11 nov.
- 4 min de lecture
Il y a dans nos veines quelque chose de plus ancien que la chair.
Quelque chose de plus vaste que l’histoire de nos familles.
Un battement qui ne vient pas du cœur, mais de la Source.
Ce battement, c’est le Souvenir de Dieu.
Non pas un souvenir du passé, mais une mémoire vivante, une présence qui cherche encore à se rappeler à travers nous.
Avant même que ton corps ne prenne forme, ce Souvenir t’habitait déjà.
Il te connaît, te traverse, te respire, te cherche à travers toi.
Et moi, parfois, ce qui me fait le plus souffrir,
c’est de ne plus voir mon Père danser.
Quand je dis mon Père, je parle du Divin.
De ce mouvement sacré, joyeux, vivant,
qui faisait vibrer chaque geste du monde d’une grâce naturelle.
Quand le Père dansait
Il fut un temps où le Père dansait.
Il dansait dans les visages, les gestes, les regards.
Il dansait dans la nature, dans le vent, dans les rires, dans les rencontres.
Il dansait dans la lumière de l’aube, dans les mains qui bénissent,
dans le cœur qui s’ouvre, dans la simplicité d’un merci.
Je me souviens de cette époque où la Présence était palpable,
où l’Amour n’était pas une idée mais un mouvement.
Le monde vibrait d’une respiration commune :
celle du Père qui danse à travers nous.
Mais aujourd’hui, je Le vois de moins en moins.
Je sens son pas se raréfier.
Le silence s’alourdit.
Et ce manque, parfois, me déchire.
Au Cabinet : la trace du Souvenir
Chaque jour, au Cabinet, je vois des âmes venir me confier leurs blessures.
Elles s’assoient devant moi avec leurs peurs, leurs doutes, leurs silences.
Et dans leurs veines, je sens circuler autre chose que du sang.
Quelque chose de plus pur, de plus profond : le Souvenir de Dieu.
Mais ce Souvenir est souvent voilé.
Les gens ne se souviennent plus.
Ils croient avoir perdu la lumière, alors qu’elle s’est seulement tue sous le poids du monde.
Je vois des âmes éteintes, des regards absents, des cœurs fatigués de chercher sans trouver.
Et pourtant, à chaque soin, quelque chose revient.
Un tremblement, une larme, un souffle,
et je sais : le Souvenir recommence à circuler.
Le Père recommence à danser, doucement, dans leurs cellules.
Le mal du monde : l’oubli de Dieu en soi
Le vrai mal du monde n’est pas la violence, la peur, ou le chaos extérieur.
Tout cela n’en est que la conséquence.
Le mal du monde, aujourd’hui,
c’est l’oubli de Dieu en soi.
Nous avons tout appris, sauf à nous souvenir.
Nous avons construit des tours et des écrans, mais plus de silence.
Nous avons rempli nos vies de bruit, de vitesse, de contrôle,
et la Présence s’est effacée derrière nos urgences.
L’homme a oublié qu’il était un temple.
Qu’il portait le Ciel en lui.
Qu’il était la demeure vivante du Père.
Et quand l’homme oublie cela,
le monde perd sa lumière.
Les visages deviennent opaques,
les cœurs se ferment,
la joie s’éteint,
et la danse s’arrête.
Le Restaurateur de Dieu
C’est pour cela que j’ai décidé d’orienter mes soins autrement.
Je ne soigne plus seulement des blessures :
je restaure le passage du Divin.
Je me vois aujourd’hui comme un restaurateur de Dieu.
Pas par orgueil, mais par mission.
Je restaure en l’humain ce canal sacré où le Père peut à nouveau circuler.
Je dégage la voie, je réouvre la mémoire, je rends au corps sa transparence.
Parce que quand Dieu recircule dans une vie,
tout se remet à respirer.
Le visage s’illumine, la parole devient claire,
et le cœur retrouve sa noblesse naturelle.
Alors, la personne ne vit plus « pour elle ».
Elle vit par Dieu, avec Dieu, en Dieu.
Elle devient ce que nous sommes tous appelés à être :
un lieu vivant où le Père danse à nouveau.
Qu’est-ce que Dieu ?
Beaucoup cherchent à Le comprendre.
Mais Dieu ne s’explique pas, Il se vit.
Dieu, c’est le Père qui danse en nous.
C’est le mouvement même de la Vie,
cette force d’amour qui cherche sans cesse à se donner.
Dieu n’est pas un être lointain dans le ciel,
Il est la respiration du monde,
le battement de ton cœur,
le feu derrière ton regard.
Quand tu aimes, c’est Lui qui bouge.
Quand tu pardonnes, c’est Lui qui respire.
Quand tu pleures de vérité, c’est Lui qui se souvient.
Quand tu guéris, c’est Lui qui revient danser.
Alors oui, ce n’est pas du sang qui coule dans nos veines.
C’est le Souvenir du Père,
c’est la danse de Dieu qui cherche à se rappeler à travers nous.
L’appel du Souvenir
Le monde n’a pas besoin de plus de performances,
mais de plus de Présence.
Il n’a pas besoin de nouveaux dogmes,
mais de cœurs restaurés.
Nous sommes appelés à devenir les restaurateurs de Dieu,
les gardiens du Souvenir,
les porteurs du feu du Père.
Et si le monde guérissait,
non par le miracle d’un seul,
mais par des milliers d’âmes
qui se souviennent à nouveau du Père qui danse en elles ?
Alors, le sang redeviendrait lumière,
la chair redeviendrait temple,
et la vie redeviendrait prière.
Ce n’est pas du sang qui coule dans nos veines,
c’est le Souvenir de Dieu.
Ce n’est pas la biologie qui nous fait vivre,
c’est la mémoire de l’Amour.
Et quand le Souvenir revient,
le monde entier recommence à danser.
Je continuerai, jour après jour,
à appeler ce Souvenir dans les âmes,
à restaurer le passage du Père,
jusqu’à ce que Son pas redevienne visible dans le cœur des hommes.
Parce que c’est cela, au fond, Dieu :
le Père qui danse en nous.
Et tant que nous nous en souviendrons,
le monde ne sera jamais perdu.
Alors dressez vous ! Souvenez vous !
☀️ Grégory Wagner
Médium-Lumière · Activateur et Restaurateur du Divin
📍 En cabinet ou à distance

