Pourquoi suis-je encore en train de vivre cette situation qui me semble tellement familière que j’ai l’impression que mon scénario de vie n’est finalement qu’un foutu « copié-collé » ?
Pourquoi n’ai-je pas encore compris ce qui, chez moi, m’amène à toujours expérimenter les mêmes circonstances, à répéter les mêmes patterns ?
Qu’est-ce qui fait que je m’accorde si peu de valeur et d’importance que je continue à alimenter ce qui me fait souffrir ou que je reste là à ne rien faire pour changer le cours des choses ?
Ce dialogue intérieur, s’il n’est pas le vôtre, est certainement celui d’une grande majorité de gens. Ce sont là des questionnements parfaitement légitimes qui, malheureusement, restent souvent sans réponse ou auxquels nous sommes totalement fermés. Tout cela, parce que nous préférons entretenir la conviction que c’est la faute des autres ce qui nous arrive.
Démêler les fils
Lorsque notre vie s’est mille fois emmêlée dans ses fils, il est vrai qu’il n’est pas aisé de trouver le bout de la ficelle, de savoir d’où ça vient exactement cette tendance à s’autodétruire et pourquoi ça ne nous lâche pas.
Toutefois, à partir du moment où nous réalisons que nous sommes possiblement en cause dans toute cette merde qui nous tombe dessus, nous permettons à une brèche de lumière d’apparaître. Il y a une ouverture qui se fait; le focus n’est plus mis sur les autres et sur la vie en général, mais sur ce qui est potentiellement la véritable source de toute cette souffrance. Et cette cause se trouve souvent enfouie quelque part en nous et ne demande qu’à être amenée au grand jour.
Les prises de conscience libèrent
Les gens ont parfois peur d’aller fouiller au fond d’eux car ils croient que cela ne fera que les bouleverser davantage. Pourtant, s’ils savaient à quel point toute prise de conscience est libératrice. Surtout celles qui nous font réaliser à quel point nos comportements sont nuisibles. Il ne faut pas avoir honte de ce que nous risquons de découvrir car tout ceci n’est, en fait, que le résultat de nos bouleversements intérieurs. Ce qui est honteux, c’est de ne pas reconnaître ce qui fait défaut et de continuer à en faire payer le prix aux autres.
Évidemment, ce qui sortira de notre introspection risque d’être chargé en émotions, mais le soulagement n’en sera que plus grand. La vérité – qu’on pourrait traduire par une meilleure compréhension des choses – apporte toujours de la lumière dans notre noirceur. D’ailleurs, les états de confusion disparaissent habituellement lorsque tout devient clair. De ce fait, nous ne devrions jamais nous cacher derrière des suppositions, des perceptions, des impressions… Il nous faut réclamer et affronter la vérité.
Nous sommes notre pire ennemi
Plus souvent qu’autrement, nous sommes notre pire ennemi. Par exemple, lorsque nous nous entêtons inutilement ou que nous faisons exactement le contraire de qui devrait être fait.
Nos plus grandes déceptions et frustrations sont probablement celles que nous nous infligeons nous-mêmes : Ces « petits riens » que nous reproduisons au quotidien et qui, pourtant, nous le savons très bien, nous font le plus grand tort…
Je crois sincèrement que la vie deviendra plus clémente le jour où nous déciderons d’aller voir un peu plus profondément en nous pour trouver le fameux bout de ficelle qui s’est emmêlé. Cette information nous apportera une meilleure compréhension des raisons qui font que nous nous traitons comme nous le faisons et, qui sait peut-être, arriverons-nous à faire en sorte que notre scénario de vie devienne autre chose qu’un foutu « copié-collé ».
Grégory
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