
Je te Vois
- laissezvivresoname
- il y a 1 jour
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Il y a tant de personnes qui franchissent la porte de mon cabinet avec la même douleur dans les yeux.
Elles me disent :
« Je n’arrive pas à trouver l’amour. »
« Je tombe toujours dans les mêmes histoires. »
« J’ai l’impression qu’on s’aime, mais au fond ce n’est qu’un mirage. »
Elles portent cette lourdeur silencieuse : la soif d’aimer, et en même temps la peur de répéter les mêmes illusions.
Et c’est vrai : beaucoup de relations ne sont pas bâties sur l’amour véritable, mais sur les blessures qui s’appellent et se répondent entre elles.
Car il faut le dire :
ce que nous croyons être l’amour est souvent seulement la rencontre de nos manques.
Quand les blessures appellent l’amour à leur manière
Nous portons tous, en nous, des parts blessées. Elles ont appris à survivre en se déguisant, en jouant un rôle. Et dans nos relations, ce sont souvent elles qui prennent le micro pour “appeler” l’autre.
La Victime appelle le Sauveur
Elle dit silencieusement : « Aime-moi, prends soin de moi, protège-moi. »
Alors elle attire un partenaire qui s’épuise à la sauver, croyant aimer, mais qui finit par se lasser.
Le Contrôlant appelle le Dominé
Le contrôlant, en vérité, est terrorisé par l’abandon. Alors il veut tout maîtriser.
Il attire quelqu’un qui se laisse porter, par peur de perdre l’amour, jusqu’au jour où l’étouffement devient insupportable.
Le Dominant appelle le Dépendant
Celui qui a besoin de dominer cache une faille immense : « Si je ne tiens pas l’autre, je disparaîtrai. »
Il attire celui qui accepte de se soumettre, croyant y trouver protection. Mais ce lien n’est pas l’amour : c’est une prison à deux.
La Mère blessée appelle l’Enfant blessé
Elle attire un partenaire qui demande sans cesse, qui attend d’être porté, materné.
Mais derrière ce soin, il y a souvent l’épuisement et la désillusion.
Le Père blessé appelle l’Enfant perdu
Il attire quelqu’un qui cherche une autorité, une direction. Mais au fond, ni l’un ni l’autre ne grandissent : ils rejouent une pièce ancienne, au lieu de s’aimer vraiment.
Ces scénarios, je les vois encore et encore.
Et peut-être que tu te reconnais déjà dans l’un d’eux.
Ce n’est pas de ta faute.
Ce sont simplement tes blessures qui appellent l’amour… mais à travers le prisme de la survie.
Le vrai amour : l’appel du cœur nu
Mais il existe un autre appel.
Un appel plus pur, plus grand, plus simple.
C’est celui qui ne vient pas de nos blessures mais de notre vérité intérieure.
Il ne dit pas : « Sauve-moi, rassure-moi, remplis-moi. »
Il dit : « Je suis. Et je veux partager ce que je suis. »
Le vrai amour ne s’installe pas dans le besoin, mais dans la plénitude.
Il ne cherche pas un parent de substitution, ni une béquille.
Il n’a pas besoin de contrôler ni de dominer.
Le vrai amour est la rencontre de deux êtres qui osent déposer leurs masques.
Deux êtres qui marchent côte à côte, non pas pour se sauver, mais pour s’élever.
Deux êtres qui se regardent et se disent :
« Je ne viens pas combler ton vide. Je viens danser avec ta lumière. »
Alors, comment passer de l’illusion à la vérité ?
Quand quelqu’un qui cherchait toujours une mère apprend à prendre soin de lui-même, il devient prêt à accueillir un partenaire comme un égal, et non comme un parent.
Quand une victime retrouve son pouvoir intérieur, elle attire non plus un sauveur, mais un compagnon qui respecte sa force.
Quand un contrôlant apprend à faire confiance, il peut marcher avec quelqu’un qui l’aime librement, et non sous condition.
Chaque guérison d’une blessure est un masque qui tombe.
Et chaque masque qui tombe rapproche du vrai visage de l’amour.
Si tu lis ces mots, peut-être que ton cœur sait déjà.
Tu sais que tu ne veux plus d’un amour qui rejoue les mêmes prisons.
Tu sais que tu ne veux plus d’un amour qui saigne, qui étouffe, qui contrôle.
Ce que ton âme désire, c’est un amour nu, un amour vrai, un amour qui se construit dans la réciprocité, le respect et la lumière.
Et cela commence en toi.
Car plus tu guéris tes blessures, plus ton appel change.
Il ne résonne plus comme un cri de manque, mais comme une vibration de vérité.
Alors, l’autre qui viendra, n’entendra plus l’appel de ta victime, de ton contrôlant, de ton dominant, de ton parent blessé.
Il entendra l’appel de ton cœur.
Et c’est là que commence le vrai miracle de l’amour.
Et toi, si tu regardes honnêtement ton chemin :
Est-ce que ton appel vient de ta blessure, ou de ta vérité ?
Grégory Wagner
Médium-Lumière / Activateur / Guérisseur
Rdv Cabinet ou à Distance
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