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Quand nous fermons la porte à Dieu

  • Photo du rédacteur: laissezvivresoname
    laissezvivresoname
  • 15 oct.
  • 4 min de lecture

Il existe, au centre de chaque être humain, une porte invisible, subtile et sacrée — le seuil de la Présence.

C’est par cette porte que la Lumière divine entre dans nos vies, qu’elle respire à travers nos corps, qu’elle guide nos pas et illumine nos pensées.


Mais souvent, cette porte est fermée.

Non pas par refus de Dieu, mais par blessure.

Par peur d’être aimé trop fort, par oubli de notre origine, ou par confusion entre la douleur du monde et la main du Créateur.



🔹 Pourquoi fermons-nous la porte à Dieu


L’amour de Dieu est infini, total, sans condition.

Et pourtant, un cœur blessé peut percevoir cette immensité comme un danger.

L’être humain, marqué par des siècles de peur et de séparation, a appris à se protéger de ce qui le dépasse.


Alors, il a bâti des murs :

des croyances, de la culpabilité, des peurs, des rancunes.

Il s’est dit :


« Si je laisse entrer cette Lumière, elle révélera tout ce que je cache. »

« Si je m’ouvre à Dieu, je perdrai le contrôle. »


Et la porte s’est refermée, non par rejet du Divin,

mais par crainte d’être aimé jusqu’au bout.



🔹 La grande confusion : quand l’homme accuse Dieu


Une des blessures les plus profondes de l’humanité vient de cette confusion entre Dieu et la douleur.

Beaucoup croient que Dieu est l’auteur de la guerre, de la souffrance, de la mort ou du malheur.

Mais Dieu ne crée pas la souffrance : Il crée la Vie.


Ce sont les blessures de l’homme, son oubli de la Source, ses peurs et son orgueil,

qui engendrent les guerres, la haine, la domination et la perte du sens.

Dieu n’a pas voulu les ténèbres : ce sont les hommes qui ont éteint la Lumière en eux.


Dieu n’a pas abandonné les innocents : ce sont les innocents qui ont été blessés par l’oubli de Dieu dans le cœur des hommes.

Et quand l’homme détourne son regard de la Présence, il finit par accuser Dieu de son propre éloignement.



🔹 Le grand retournement : ce n’est pas Dieu qui nous a quittés


Aujourd’hui, le monde souffre non pas parce que Dieu l’a abandonné,

mais parce que nous avons abandonné Dieu.

Nous avons fermé la porte, oublié Sa voix, et remplacé Son nom par d’autres.


Certains disent « l’Univers » là où jadis ils disaient « Dieu ».

Mais l’Univers n’est pas Dieu : il est l’œuvre de Dieu.

Il est la manifestation de Sa pensée, le tissu dans lequel Sa conscience circule.

Croire que l’Univers est la Source, c’est confondre le temple avec le souffle qui l’anime.


Dieu n’est pas parti.

Il attend, silencieux, dans le cœur de chacun,

que l’on se souvienne que tout commence et tout revient à Lui.



🔹 Qu’est-ce que cette fermeture engendre dans nos vies


Quand la porte à Dieu est close,

la lumière ne peut plus couler librement.

Alors, nous avançons, mais sans souffle.

Nous cherchons, mais sans sens.

Nous aimons, mais sans plénitude.


Tout devient effort, contrôle, peur du manque.

Et voici ce qui se manifeste :

1. Un vide intérieur persistant.

Rien ne suffit. Même dans la réussite, il manque la paix.

Ce manque, c’est le souvenir inconscient du lien coupé avec Dieu.

2. Une fatigue de l’âme.

Vivre séparé de la Source, c’est vivre sans respiration spirituelle.

On s’épuise à vouloir créer seul ce que la Grâce offrirait naturellement.

3. Des schémas qui se répètent.

Les mêmes blocages, les mêmes relations, les mêmes douleurs.

Ce sont les échos des zones intérieures encore fermées à la Lumière.

4. Une peur du silence.

Parce que dans le silence, on entend battre le cœur de Dieu.

Et ce battement nous rappelle la Présence que nous avons mise de côté.



🔹 Ce que Dieu fait… quand la porte est fermée


Dieu ne force jamais la porte.

Il ne crie pas, Il ne juge pas, Il ne s’impose pas.

Il attend.

Dans une patience que seule l’éternité peut comprendre.


Il frappe parfois à travers une épreuve, une rencontre, une parole, un rêve.

Jamais pour punir, toujours pour rappeler.


« Je suis là.

Je ne t’ai jamais quitté.

Quand tu seras prêt, ouvre-moi. »


Et chaque fois qu’un être dit un simple oui,

même minuscule, même timide,

le Ciel trouve un passage,

et la lumière recommence à couler dans la vie.



🔹 Rouvrir la porte


Rouvrir la porte à Dieu, ce n’est pas accomplir un acte héroïque.

C’est un geste d’humilité et de vérité.

C’est dire :


« Je ne sais pas comment faire,

mais je veux T’accueillir. »


C’est accepter d’être vu dans sa vulnérabilité,

d’être aimé dans son imperfection,

et de reconnaître que nous ne sommes complets qu’avec Lui.


Alors, la paix revient.

Les blessures se transforment en lumière.

Le silence devient Présence.

Et l’âme se souvient enfin de sa demeure : le cœur de Dieu.



En vérité


Ce n’est pas Dieu qui s’éloigne de nous —

c’est nous qui avons cessé de Le laisser entrer.

Mais aucune porte ne peut rester fermée pour toujours.

Un jour, par un souffle, une prière, une larme,

elle s’entrouvre…


Et aussitôt, la Lumière entre.

Et aussitôt, l’Amour reconnaît Son nom.

Et aussitôt, Dieu revient —

non pas du Ciel,

mais du fond de notre propre cœur.



☀️ Grégory Wagner

Médium-Lumière · Activateur · Guérisseur

📍 En cabinet ou à distance

 
 
 

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©2020 par Grégory Wagner.

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